Dans la Rubrique sur les Leaders Lauréats en Afrique, nous sommes comblés de nommer Driss Jettou comme première personnalité de l'American Institute of Entrepreneurship in Africa:
Driss Jettou, un natif d'El Jadida, un Enfant de Doukkala et un Noble Homme d'Etat du Maroc. Driss JettouHomme de Compétence
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DRISS JETTOU - FAUCON DE DOUKKALA - LION D'AFRIQUE
Un Lion Amazigh Doukkalais Africain Reconnu par les Siens:
Les Soussis d'El Jadida, Doukkala ont le sens des affaires, et le jeune Driss ne déroge pas à la règle. Il commence dans le cuir et la chaussure, se diversifie dans le textile, devient entrepreneur, y compris en travaux publics. Il construit sa fortune totalement en dehors de l’État, en toute indépendance. En 1981, il est présenté au roi Hassan II. Il entre, sur la pointe des pieds, dans le sérail et finit par devenir ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat en novembre 1993, dans le « gouvernement des technocrates » de Karim Lamrani. Il y fait merveille (le poste lui allait comme un gant) et se construit une solide réputation de gestionnaire. Puis hérite des Finances, portefeuille qu’il cumule avec les trois précédents. Négocie habilement avec l’Union européenne, supervise les privatisations.
"Le dossier de l’assurance maladie obligatoire aurait pu nous exploser au visage, confesse Mohamed Achâari, le ministre de la Culture, car il était prétexte à toutes les surenchères : les syndicats et les médecins étaient en embuscade, les positions semblaient irréconciliables. À la place de Jettou, beaucoup auraient fait machine arrière. Lui, non, il a patiemment négocié, a trouvé les compromis, et cette réforme cruciale a été mise en oeuvre progressivement. D’une manière générale, la paix sociale a été préservée : le pays n’a pas connu de grève générale au cours de la législature, ce qui mérite d’être souligné.»
Les Soussis d'El Jadida, Doukkala ont le sens des affaires, et le jeune Driss ne déroge pas à la règle. Il commence dans le cuir et la chaussure, se diversifie dans le textile, devient entrepreneur, y compris en travaux publics. Il construit sa fortune totalement en dehors de l’État, en toute indépendance. En 1981, il est présenté au roi Hassan II. Il entre, sur la pointe des pieds, dans le sérail et finit par devenir ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat en novembre 1993, dans le « gouvernement des technocrates » de Karim Lamrani. Il y fait merveille (le poste lui allait comme un gant) et se construit une solide réputation de gestionnaire. Puis hérite des Finances, portefeuille qu’il cumule avec les trois précédents. Négocie habilement avec l’Union européenne, supervise les privatisations.
"Le dossier de l’assurance maladie obligatoire aurait pu nous exploser au visage, confesse Mohamed Achâari, le ministre de la Culture, car il était prétexte à toutes les surenchères : les syndicats et les médecins étaient en embuscade, les positions semblaient irréconciliables. À la place de Jettou, beaucoup auraient fait machine arrière. Lui, non, il a patiemment négocié, a trouvé les compromis, et cette réforme cruciale a été mise en oeuvre progressivement. D’une manière générale, la paix sociale a été préservée : le pays n’a pas connu de grève générale au cours de la législature, ce qui mérite d’être souligné.»
Leader Model Lauréat
Driss Jettou, natif d'El Jadida, Enfant de Doukkala et Noble Homme d'Etat du Maroc
American Institute of Entrepreneurship in Africa
Driss Jettou, natif d'El Jadida, Enfant de Doukkala et Noble Homme d'Etat du Maroc
American Institute of Entrepreneurship in Africa
Dans la Rubrique sur les Leaders Lauréats en Afrique, nous sommes comblés de nommer Driss Jettou comme première personnalité de l'American Institute of Entrepreneurship in Africa: |
Driss Jettou continue d’écrire l'Histoire du Maroc chaque jour de notre existence par ses actions et son impact sur la naissance et le déroulement des faits réels. Driss JettouDe ce fait, Driss Jettou demeure donc l'un des principaux artisans de l'infusion de la notion de qualité dans le devenir de l’Évolution de l'Etat Made in Maroc dont il continue a faire vibrer les statismes des structures et le dysfonctionnement des institutions lorsque le devoir national l'y appelle. |
Par Dr. Said El Mansour Cherkaoui
Gestion Technocratique - Vision Pragmatique - Efficacité et Qualité:
Driss Jettou possède un palmarès des réalisations impressionnantes et des performances innovantes qui ont introduit de dimensions performantes par leur contenu correcteur et par leur remise en cause des soubassements problématiques. Ces nouveautés organisationnelles, même si la politique est un métier bien ingrat et une profession des oubliettes, Driss Jettou demeure un Model Géant d’Efficacité Gestionnaire et s’érige comme un Monument Incontournable dans la construction de la politique moderne et contemporaine du Maroc.
En effet, Driss Jettou se distingue par un impact indéniable et indélébile que sa marque et son savoir-faire a imprimé profondément sur le devenir de la prise de décision politique et organisationnelle au Maroc. Dans un tel sillage visionnaire que se situe ce que tous les connaisseuses - connaisseurs et les chevronnées - chevronnés de la chose publique s'accordent a lui reconnaître de plein force et de le primer de prime abord avec ce qui lui est déjà acquis légitimement a savoir que Driss Jettou, est et doit justement et cela avec un Titre Noble être crédité d’avoir secouer l'immobilisme et le freinage des institutions encore enracinées dans un passé administratif que seul le report servait de mise en garde et le délai justifiaient l'absence de suivi sur l'évolution des dossiers en instance et comme camouflage de l'inexistence de la compétence.
Driss Jettou incarne l’efficacité basée sur le rendement et la performance de qualité doublées d'un fonctionnement responsable et productif et en cela, il imprima une nouvelle forme organisationnelle et une approche décisionnelle dans lesquelles les responsabilités et la productivité sont identifiées, tout en étant mesurables et comparables.
Driss Jettou demeure donc l'un des principaux artisans de l'infusion de la notion de qualité dans le devenir de l’Évolution de l'Etat Maroc dont il continue a faire vibrer les statismes des structures et le dysfonctionnement des institutions et cela actuellement et de nos jours courants.
Said El Mansour Cherkaoui 28 - 10 - 17
Pour une présentation des analyses de Dr. Said El Mansour Cherkaoui sur l'Evolution du Maroc Actuel, voir le contenu du lien suivant:
http://cherkaouijournal.weebly.com/morocco-africa-interaction.html
En effet, Driss Jettou se distingue par un impact indéniable et indélébile que sa marque et son savoir-faire a imprimé profondément sur le devenir de la prise de décision politique et organisationnelle au Maroc. Dans un tel sillage visionnaire que se situe ce que tous les connaisseuses - connaisseurs et les chevronnées - chevronnés de la chose publique s'accordent a lui reconnaître de plein force et de le primer de prime abord avec ce qui lui est déjà acquis légitimement a savoir que Driss Jettou, est et doit justement et cela avec un Titre Noble être crédité d’avoir secouer l'immobilisme et le freinage des institutions encore enracinées dans un passé administratif que seul le report servait de mise en garde et le délai justifiaient l'absence de suivi sur l'évolution des dossiers en instance et comme camouflage de l'inexistence de la compétence.
Driss Jettou incarne l’efficacité basée sur le rendement et la performance de qualité doublées d'un fonctionnement responsable et productif et en cela, il imprima une nouvelle forme organisationnelle et une approche décisionnelle dans lesquelles les responsabilités et la productivité sont identifiées, tout en étant mesurables et comparables.
Driss Jettou demeure donc l'un des principaux artisans de l'infusion de la notion de qualité dans le devenir de l’Évolution de l'Etat Maroc dont il continue a faire vibrer les statismes des structures et le dysfonctionnement des institutions et cela actuellement et de nos jours courants.
Said El Mansour Cherkaoui 28 - 10 - 17
Pour une présentation des analyses de Dr. Said El Mansour Cherkaoui sur l'Evolution du Maroc Actuel, voir le contenu du lien suivant:
http://cherkaouijournal.weebly.com/morocco-africa-interaction.html
Un Faucon d'El Jadida - Un Lion Africain
Driss Jettou -إدريس جطو - est né le 24 mai 1945 à El Jadida, Doukkala, Maroc
Après des études secondaires au lycée El Khawarizmi de Casablanca, où il obtient le baccalauréat technique mathématique (1964), il rejoint la faculté des sciences de Rabat, d'où il sort diplômé d'études supérieures en sciences physiques et chimie en 1966.
Driss Jettou est également titulaire d’un diplôme d’aménagement et gestion d’entreprise du Cordwainers Colleges de Londres obtenu en 1968.
De 1968 à 1993, Jettou a été président-administrateur ou gérant de plusieurs sociétés, président de la Fédération marocaine des industries du cuir (FEDIC), membre du bureau de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et vice-président de l'association marocaine des exportateurs (ASMEX).
Driss Jettou -إدريس جطو - est né le 24 mai 1945 à El Jadida, Doukkala, Maroc
Après des études secondaires au lycée El Khawarizmi de Casablanca, où il obtient le baccalauréat technique mathématique (1964), il rejoint la faculté des sciences de Rabat, d'où il sort diplômé d'études supérieures en sciences physiques et chimie en 1966.
Driss Jettou est également titulaire d’un diplôme d’aménagement et gestion d’entreprise du Cordwainers Colleges de Londres obtenu en 1968.
De 1968 à 1993, Jettou a été président-administrateur ou gérant de plusieurs sociétés, président de la Fédération marocaine des industries du cuir (FEDIC), membre du bureau de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et vice-président de l'association marocaine des exportateurs (ASMEX).
Parcours Politique dans la Droite Ligne de la Compétence Technocratique:
Primauté de la Raison Fonctionnelle de l'Etat Responsable
C’est en 1996 qu’il gagne ses galons d’homme politique, un peu à son corps défendant, en s’opposant au tout-puissant ministre de l’Intérieur, Driss Basri, qui avait lancé une vigoureuse campagne contre l’incivisme fiscal. Jettou, naturellement à l’écoute de la communauté des affaires, effrayée par les méthodes expéditives du ministre de l’Intérieur, intercède auprès du monarque pour qu’un terme soit mis aux excès. Le bras de fer, incertain, dure quelques mois, avant que le roi tranche finalement dans le sens du pragmatisme. Jettou a gagné.
Fin de citation
Le 11 novembre 1993, Driss Jettou est nommé ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement présidé par Mohammed Karim Lamrani. J'ai rencontré en personne dans son bureau Driss Jettou alors qu'il était Ministre du Commerce et de l'Industrie.
Le 7 juin 1994, Driss Jettou a été reconduit dans ses fonctions de ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement présidé par Abdellatif Filali.
Le 27 février 1995, Jettou est nommé par le roi Hassan II ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat dans le gouvernement présidé par Abellatif Filali.
Le 13 août 1997, Driss Jettou est nommé ministre des Finances, du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat jusqu'au 14 mars 1998.
Après l’alternance de 1998, et l’arrivée à la primature du socialiste Abderrahmane Youssoufi, il quitte le gouvernement et récupère la présidence du groupe Au Derby. Patron à la fibre sociale, il crée Al-Amana, première association spécialisée dans la distribution de microcrédit.
Une expérience pionnière, qui va se révéler d’une utilité inestimable en 2005 pour la mise en uvre de l’Initiative nationale de développement humain (INDH) destinée à lutter contre l’un des fléaux du Maroc moderne, l’exclusion sociale et la grande pauvreté.
À la mort de Hassan II, en juillet 1999, Driss Jettou devient conseiller du nouveau roi Mohammed VI, qu’il a connu prince héritier, et auquel, avec quelques autres, il a enseigné les arcanes de l’économie. Jettou, qui n’a jamais été un courtisan et s’est toujours tenu à bonne distance des coteries, jouit de la confiance royale. Il est nommé représentant de Siger, le holding financier de la famille alaouite, dans les différents conseils d’administration des nombreuses sociétés au sein desquelles elle possède des participations. Discret mais efficace, ses conseils sont écoutés.
Le 2 août 2001, nouvelle promotion : on lui confie les clés de l’Office chérifien des phosphates. Il n’a pas vraiment le temps de prendre la mesure de la tâche : le 19 septembre de la même année, on l’appelle à l’Intérieur, où rôde encore le fantôme de Driss Basri, limogé deux ans auparavant, remplacé par l’honnête mais peu charismatique Ahmed Midaoui. Pour la première fois depuis quatre décennies, un «civil» qui n’est pas issu de l’appareil sécuritaire se retrouve propulsé à ce poste particulièrement stratégique.
Il fallait un «homme neuf, propre et neutre» pour organiser sur fond de rouage d'horlogerie les premières législatives «propres et transparentes» de l’histoire du royaume. C’est chose faite le 27 septembre 2002 : le scrutin est un succès. La carte politique marocaine est plus éclatée que jamais. Les socialistes de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) ont viré en tête. Mais leur avance sur leurs rivaux traditionnels, les conservateurs de l’Istiqlal, est faible. Les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) réalisent une percée et s’imposent comme la troisième force d’un Parlement, où l’on retrouve aussi les centristes du Rassemblement national des indépendants (RNI) et les berbéristes du Mouvement populaire (MP), deux formations qui ont longtemps joué le rôle de «partis de l’administration», et les ex-communistes (PPS).
Le roi, qui dispose d’une entière liberté dans le choix de son Premier ministre, prend tout le monde de court en désignant Driss Jettou, un homme sans attaches partisanes connues. Le monde des affaires lui réserve logiquement un accueil très favorable. La presse ne lui est pas hostile. Les politiques sont plus circonspects. La pilule est particulièrement difficile à avaler pour Abderrahmane Youssoufi, qui espérait bien que la primature resterait dans le giron socialiste – après tout, son parti était arrivé en tête des suffrages – et qui dénonce une entorse à la « méthodologie démocratique ». Mais après un temps de réflexion, lui et ses camarades acceptent, « par patriotisme », le principe d’une participation socialiste au gouvernement.
Jettou consulta et négocia pendant des semaines. Son équipe était le fruit de savants compromis. Pour s’assurer une large majorité à la chambre, il fit entrer un maximum de partis au gouvernement, et contenta leurs leaders en leur offrant des maroquins. Chacune des grandes formations eut une représentation plus ou moins en rapport avec son poids.
En 2002, Driss Jettou est nommé premier ministre par le roi Mohammed VI
Parallèlement, le nouveau Premier ministre se fit entouré d’une garde rapprochée : des ministres relativement jeunes, choisis pour leur profil (ils sont majoritairement issus des grandes écoles d’ingénieurs françaises ou de prestigieuses universités américaines) et leurs compétences supposées. Ils ont pour nom Adil Douiri (Tourisme), Karim Ghellab (Équipement et Transport), Salaheddine Mezouar (Industrie, Commerce, Mise à niveau de l’économie), Toufiq Hjira (ministre délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme). La présence de deux femmes, Yasmina Baddou (secrétariat d’État au Développement social, à la Famille et à la Solidarité) et Nezha Chekrouni (ministre déléguée en charge des Marocains résidents à l’étranger).
Le 15 octobre 2007, à la suite des élections législatives du 7 septembre 2007, Abbas El Fassi le remplace comme premier ministre.
Le 9 août 2012, Driss-Jettou est nommé président de la Cour des Comptes.
Nominations des Présidents de la Cour des Comptes:
Premier président Abdessadek Glaoui 1979
Ahmed El Midaoui 20 février 2003
Driss Jettou 9 août 2012
Le 7 juin 1994, Driss Jettou a été reconduit dans ses fonctions de ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement présidé par Abdellatif Filali.
Le 27 février 1995, Jettou est nommé par le roi Hassan II ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat dans le gouvernement présidé par Abellatif Filali.
Le 13 août 1997, Driss Jettou est nommé ministre des Finances, du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat jusqu'au 14 mars 1998.
Après l’alternance de 1998, et l’arrivée à la primature du socialiste Abderrahmane Youssoufi, il quitte le gouvernement et récupère la présidence du groupe Au Derby. Patron à la fibre sociale, il crée Al-Amana, première association spécialisée dans la distribution de microcrédit.
Une expérience pionnière, qui va se révéler d’une utilité inestimable en 2005 pour la mise en uvre de l’Initiative nationale de développement humain (INDH) destinée à lutter contre l’un des fléaux du Maroc moderne, l’exclusion sociale et la grande pauvreté.
À la mort de Hassan II, en juillet 1999, Driss Jettou devient conseiller du nouveau roi Mohammed VI, qu’il a connu prince héritier, et auquel, avec quelques autres, il a enseigné les arcanes de l’économie. Jettou, qui n’a jamais été un courtisan et s’est toujours tenu à bonne distance des coteries, jouit de la confiance royale. Il est nommé représentant de Siger, le holding financier de la famille alaouite, dans les différents conseils d’administration des nombreuses sociétés au sein desquelles elle possède des participations. Discret mais efficace, ses conseils sont écoutés.
Le 2 août 2001, nouvelle promotion : on lui confie les clés de l’Office chérifien des phosphates. Il n’a pas vraiment le temps de prendre la mesure de la tâche : le 19 septembre de la même année, on l’appelle à l’Intérieur, où rôde encore le fantôme de Driss Basri, limogé deux ans auparavant, remplacé par l’honnête mais peu charismatique Ahmed Midaoui. Pour la première fois depuis quatre décennies, un «civil» qui n’est pas issu de l’appareil sécuritaire se retrouve propulsé à ce poste particulièrement stratégique.
Il fallait un «homme neuf, propre et neutre» pour organiser sur fond de rouage d'horlogerie les premières législatives «propres et transparentes» de l’histoire du royaume. C’est chose faite le 27 septembre 2002 : le scrutin est un succès. La carte politique marocaine est plus éclatée que jamais. Les socialistes de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) ont viré en tête. Mais leur avance sur leurs rivaux traditionnels, les conservateurs de l’Istiqlal, est faible. Les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) réalisent une percée et s’imposent comme la troisième force d’un Parlement, où l’on retrouve aussi les centristes du Rassemblement national des indépendants (RNI) et les berbéristes du Mouvement populaire (MP), deux formations qui ont longtemps joué le rôle de «partis de l’administration», et les ex-communistes (PPS).
Le roi, qui dispose d’une entière liberté dans le choix de son Premier ministre, prend tout le monde de court en désignant Driss Jettou, un homme sans attaches partisanes connues. Le monde des affaires lui réserve logiquement un accueil très favorable. La presse ne lui est pas hostile. Les politiques sont plus circonspects. La pilule est particulièrement difficile à avaler pour Abderrahmane Youssoufi, qui espérait bien que la primature resterait dans le giron socialiste – après tout, son parti était arrivé en tête des suffrages – et qui dénonce une entorse à la « méthodologie démocratique ». Mais après un temps de réflexion, lui et ses camarades acceptent, « par patriotisme », le principe d’une participation socialiste au gouvernement.
Jettou consulta et négocia pendant des semaines. Son équipe était le fruit de savants compromis. Pour s’assurer une large majorité à la chambre, il fit entrer un maximum de partis au gouvernement, et contenta leurs leaders en leur offrant des maroquins. Chacune des grandes formations eut une représentation plus ou moins en rapport avec son poids.
En 2002, Driss Jettou est nommé premier ministre par le roi Mohammed VI
Parallèlement, le nouveau Premier ministre se fit entouré d’une garde rapprochée : des ministres relativement jeunes, choisis pour leur profil (ils sont majoritairement issus des grandes écoles d’ingénieurs françaises ou de prestigieuses universités américaines) et leurs compétences supposées. Ils ont pour nom Adil Douiri (Tourisme), Karim Ghellab (Équipement et Transport), Salaheddine Mezouar (Industrie, Commerce, Mise à niveau de l’économie), Toufiq Hjira (ministre délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme). La présence de deux femmes, Yasmina Baddou (secrétariat d’État au Développement social, à la Famille et à la Solidarité) et Nezha Chekrouni (ministre déléguée en charge des Marocains résidents à l’étranger).
Le 15 octobre 2007, à la suite des élections législatives du 7 septembre 2007, Abbas El Fassi le remplace comme premier ministre.
Le 9 août 2012, Driss-Jettou est nommé président de la Cour des Comptes.
Nominations des Présidents de la Cour des Comptes:
Premier président Abdessadek Glaoui 1979
Ahmed El Midaoui 20 février 2003
Driss Jettou 9 août 2012
Un Homme de clarté et de responsabilité:
La Cour des comptes est une juridiction financière marocaine prévue par l'article 147 de la Constitution et chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics de l'État, des entreprises publiques, des communes ainsi que des partis politiques marocains. Son président depuis 2012 est Driss Jettou
L’heure des comptes a sonné pour les entreprises publiques au Maroc, le rapport de la Cour des comptes pour l’année 2011 vient de sortir, et il tape fort !
Le document met en cause de nombreuses entreprises et institutions marocaines. Parmi les établissements pointés du doigt : OFPPT, les agences de développement économique ou encore d’autres institutions publiques ou les biens publics ne seraient pas bien gérés.
Le rapport de la Cour des comptes 2011 parle aussi de dysfonctionnement au niveau de plusieurs administrations sous tutelle du ministère marocain de l’économie et des finances et de la gestion financière des partis politiques au Maroc.
Driss Jettou vu par les Autres:
Driss Jettou, tous ceux qui l’ont approché en conviennent, est un pragmatique. Pour avancer, il s’appuie sur la petite équipe de ministres qu’il a choisis et laisse les autres jouir tranquillement des avantages inhérents à leurs fonctions (et des voitures qui vont avec). Une méthode qui n’est pas sans rappeler celle de Fouad Filali.
À cela s’ajoute une connaissance intime de l’appareil administratif. Car, au cours de ces quinze dernières années, il a occupé pratiquement tous les postes stratégiques : il a été aux Finances, à l’Intérieur, a dirigé de grandes entreprises publiques, a été conseiller du roi.
La discrétion dont il fait preuve, alors que son bilan est pourtant, on l’a vu, tout à fait honorable, constitue-t-elle un handicap pour son équipe ?
« Disons que cela ne nous sert pas, commente un autre de ses ministres. Il a un rapport plus que timide avec la télévision. Ce n’est pas son truc. Il s’est toujours refusé à accorder une interview en direct pour expliquer l’action gouvernementale.
"Il a l’art de mettre à l’aise ses interlocuteurs, écoute beaucoup. Sa simplicité et son humilité ne semblent pas feintes », témoigne un journaliste, qui a eu l’occasion de le rencontrer avec d’autres patrons de presse au cours de briefings informels qu’il organise plusieurs fois par an. «Sans être charismatique, il inspire respect et confiance. Il a ce côté bon père de famille qui rassure les Marocains.»
Driss Jettou est avant tout un homme de dossiers. Un gestionnaire extrêmement compétent et austère qui n’aime pas la politique-spectacle. Volontairement au-dessus de la mêlée, il n’a pas d’ennemis déclarés. Et, à en croire les connaisseurs des rouages complexes du pouvoir d’État marocain, c’est the right man at the right place.
Une Reconnaissance Sans Frontières:
Driss Jettou est titulaire du Wissam du Trône (Grand Chevalier).
2008, il est décoré lors de la fête du Trône, du grand cordon du Wissam Al Arch par le roi Mohammed VI.
2005, à la veille de la visite du roi Juan Carlos Ier d'Espagne au Maroc, il est élevé à la dignité de grand-croix de l'Ordre d'Isabelle (haute distinction espagnole).
2010, il fut décoré de la Grande Croix de l'Ordre de Carlos III. C’est la plus haute distinction civile en Espagne, créée par Carlos III d'Espagne dans un décret royal du 19 septembre 1771. La décoration vise la « reconnaissance des citoyens qui, par leurs efforts, leurs initiative et travail, ont rendu un service extraordinaire à la Nation » espagnole.
Compilation de sources bibliographiques sur Driss Jettou:
http://www.jeuneafrique.com/105758/archives-thematique/l-nigme-jettou/
https://www.google.com/search?q=Driss+Jettou&oq=Driss+Jettou&aqs=chrome..69i57.4419j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Said El Mansour Cherkaoui
La Cour des comptes est une juridiction financière marocaine prévue par l'article 147 de la Constitution et chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics de l'État, des entreprises publiques, des communes ainsi que des partis politiques marocains. Son président depuis 2012 est Driss Jettou
L’heure des comptes a sonné pour les entreprises publiques au Maroc, le rapport de la Cour des comptes pour l’année 2011 vient de sortir, et il tape fort !
Le document met en cause de nombreuses entreprises et institutions marocaines. Parmi les établissements pointés du doigt : OFPPT, les agences de développement économique ou encore d’autres institutions publiques ou les biens publics ne seraient pas bien gérés.
Le rapport de la Cour des comptes 2011 parle aussi de dysfonctionnement au niveau de plusieurs administrations sous tutelle du ministère marocain de l’économie et des finances et de la gestion financière des partis politiques au Maroc.
Driss Jettou vu par les Autres:
Driss Jettou, tous ceux qui l’ont approché en conviennent, est un pragmatique. Pour avancer, il s’appuie sur la petite équipe de ministres qu’il a choisis et laisse les autres jouir tranquillement des avantages inhérents à leurs fonctions (et des voitures qui vont avec). Une méthode qui n’est pas sans rappeler celle de Fouad Filali.
À cela s’ajoute une connaissance intime de l’appareil administratif. Car, au cours de ces quinze dernières années, il a occupé pratiquement tous les postes stratégiques : il a été aux Finances, à l’Intérieur, a dirigé de grandes entreprises publiques, a été conseiller du roi.
La discrétion dont il fait preuve, alors que son bilan est pourtant, on l’a vu, tout à fait honorable, constitue-t-elle un handicap pour son équipe ?
« Disons que cela ne nous sert pas, commente un autre de ses ministres. Il a un rapport plus que timide avec la télévision. Ce n’est pas son truc. Il s’est toujours refusé à accorder une interview en direct pour expliquer l’action gouvernementale.
"Il a l’art de mettre à l’aise ses interlocuteurs, écoute beaucoup. Sa simplicité et son humilité ne semblent pas feintes », témoigne un journaliste, qui a eu l’occasion de le rencontrer avec d’autres patrons de presse au cours de briefings informels qu’il organise plusieurs fois par an. «Sans être charismatique, il inspire respect et confiance. Il a ce côté bon père de famille qui rassure les Marocains.»
Driss Jettou est avant tout un homme de dossiers. Un gestionnaire extrêmement compétent et austère qui n’aime pas la politique-spectacle. Volontairement au-dessus de la mêlée, il n’a pas d’ennemis déclarés. Et, à en croire les connaisseurs des rouages complexes du pouvoir d’État marocain, c’est the right man at the right place.
Une Reconnaissance Sans Frontières:
Driss Jettou est titulaire du Wissam du Trône (Grand Chevalier).
2008, il est décoré lors de la fête du Trône, du grand cordon du Wissam Al Arch par le roi Mohammed VI.
2005, à la veille de la visite du roi Juan Carlos Ier d'Espagne au Maroc, il est élevé à la dignité de grand-croix de l'Ordre d'Isabelle (haute distinction espagnole).
2010, il fut décoré de la Grande Croix de l'Ordre de Carlos III. C’est la plus haute distinction civile en Espagne, créée par Carlos III d'Espagne dans un décret royal du 19 septembre 1771. La décoration vise la « reconnaissance des citoyens qui, par leurs efforts, leurs initiative et travail, ont rendu un service extraordinaire à la Nation » espagnole.
Compilation de sources bibliographiques sur Driss Jettou:
http://www.jeuneafrique.com/105758/archives-thematique/l-nigme-jettou/
https://www.google.com/search?q=Driss+Jettou&oq=Driss+Jettou&aqs=chrome..69i57.4419j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Said El Mansour Cherkaoui
Majesté,
Sur Hautes Instructions de Votre Majesté Que Dieu l’Assiste, la Cour des comptes a procédé à l’examen de l’exécution du programme de développement de la province d’Al Hoceima "Manarat Al Moutaouassit", et ce en vertu de ses prérogatives et compétences en matière d’évaluation des projets publics. Pour accomplir cette mission, la Cour des comptes a procédé à l’examen du rapport d’enquête sur le programme précité, élaboré conjointement par l’Inspection Générale de l’Administration Territoriale (IGAT) et l’Inspection Générale des Finances (IGF). Lequel rapport a été communiqué à la Cour des comptes par le Gouvernement, le 3 octobre 2017, conformément aux dispositions de l’article 109 de la loi n°62-99 formant code des juridictions financières. La Cour a également demandé aux principales parties-prenantes des compléments d’information relatifs à la préparation du programme, et à l’état d’avancement des projets lancés à fin septembre 2017. Elle a aussi auditionné certains responsables des organismes concernés. Si l’examen des documents et des informations disponibles à ce jour n’a pas révélé de malversations ou de détournements, il a néanmoins permis de constater des dysfonctionnements, à la fois dans la phase préparatoire de ce programme, dans l’élaboration de la Convention-cadre qui le régit et dans sa mise en œuvre.
En effet, l’analyse de la phase préparatoire, qui a eu lieu entre 2014 et 2015, a permis de constater que le processus de choix des projets à réaliser dans le cadre de ce programme ne répondait pas à une vision stratégique intégrée et partagée par tous les partenaires. La consistance du programme telle qu’elle figure dans la Convention-cadre a été arrêtée de manière approximative, et l’échéancier y figurant retrace uniquement la répartition annuelle des contributions financières des 20 parties-prenantes. Or, en l’absence d’une ventilation par projet, ces contributions ne pouvaient avoir qu’un caractère estimatif. La Convention-cadre a été signée devant Sa Majesté le Roi, le 17 octobre 2015 à Tétouan. Le ministère de l’Intérieur comme la Wilaya de la Région auraient dû s’assurer au préalable que la Convention, en tant que cadre contractuel, ne se limite pas à des clauses générales, mais soit appuyée par des documents essentiels tels que la liste exhaustive des projets à réaliser, leur consistance, les estimations actualisées des coûts et les supports budgétaires.
Au niveau de la gouvernance du programme, la Convention a prévu un comité local de supervision et de suivi présidé par le gouverneur de la province d’Al-Hoceima, et une Commission centrale de suivi sans toutefois en désigner de président. Le comité local de supervision et de suivi n’a pas été en mesure de mobiliser les autres partenaires en termes de contribution effective et de réactivité. Il n’a pas, non plus, insufflé la dynamique nécessaire pour le lancement du programme sur des bases solides. Le planning prévisionnel des projets programmés et leurs budgets n’ont été évoqués pour la première fois que lors de la réunion de la Commission centrale de suivi tenue en février 2017, soit 16 mois après la signature de la Convention. Or, au regard de l’importance de ce programme, du budget alloué, du nombre important de signataires et des délais de réalisation relativement courts, le pilotage devait se faire au niveau du Gouvernement et de la Commission ministérielle de suivi à l’initiative du Ministre de l’Intérieur, et non au niveau du gouverneur, surtout durant la phase de démarrage, pour traiter en particulier les contraintes se rapportant à la consistance des projets, à la mobilisation du foncier, au financement, et procéder aux arbitrages nécessaires en cas de difficultés.
La mise en œuvre du programme a connu un démarrage timide. En effet, depuis la signature de la Convention-cadre en octobre 2015 jusqu’à février 2017, la Cour des comptes a constaté une insuffisance, voire une absence d’initiatives pour démarrer l’exécution effective des projets par la plupart des intervenants aussi bien au niveau central que local. Ainsi, sur les 644 projets prévus dans le programme, les réalisations à fin 2016 se limitent à 5 projets achevés (146,8 MDH) et 45 projets en cours (565 MDH). Les raisons avancées par plusieurs parties prenantes pour expliquer ce retard se rapportent à la réception tardive de la Convention-cadre, à la non programmation des crédits budgétaires et aux difficultés de mobiliser le foncier. La Cour des comptes estime que ces arguments ne peuvent justifier le manque d’initiatives pour entamer le démarrage du programme. Le retard dans la notification de la Convention aurait pu être évité par la remise aux différentes parties-prenantes, de copies certifiées conformes à l’original, dès le lendemain de la signature de la Convention. De même, le Gouvernement aurait pu répondre favorablement aux demandes de crédits formulées par certains départements pour leur permettre d’honorer leurs engagements. En outre, une attention particulière aurait dû être accordée à la mobilisation du foncier eu égard aux contraintes spécifiques de la région, liées à sa rareté, à son coût élevé et à la diversité de ses statuts (particuliers, Habous, domaine, eaux et forêts…).
Cependant, il y a lieu de signaler qu’avec l’installation du nouveau Gouvernement, et surtout après le Conseil des ministres du 25 juin 2017, une nouvelle dynamique a été enregistrée et comme conséquence de cette mobilisation, l’état d’avancement du programme s’est amélioré de manière significative. Ainsi, selon les informations et documents produits à la Cour à fin septembre 2017, 512 projets étaient en cours de réalisation ou en phase de démarrage, pour un montant global de 3,9 MMDH.
Entre janvier et juillet 2017, 12 conventions spécifiques ont été signées par différents partenaires avec l’Agence pour la promotion et le développement du Nord en vertu desquelles celle-ci se trouve désormais chargée de la maîtrise d’ouvrage d’un nombre important de projets dont la réalisation incombait initialement aux départements signataires. La Cour des comptes estime que la décision de confier à l’Agence du Nord la réalisation d’un nombre important de projets, pour un montant total de près de 3 MMDH représentant plus de 46% du budget global du programme, comporte des risques en termes de suivi, de coûts et de délais. Elle s’interroge sur la capacité de cette Agence à réaliser, en plus de ses projets propres engagés dans d’autres provinces du nord, un programme de cette envergure, malgré ses moyens humains limités. De même, la Cour des comptes estime que l’empressement observé chez plusieurs départements ministériels tels que l’éducation nationale, la santé, la jeunesse et sports, la culture et l’environnement, de recourir à l’Agence n’est pas justifié. Pour de nombreux projets, les études n’étaient pas encore disponibles et le foncier non assaini. Cet empressement traduit chez ces départements une certaine volonté de se défaire de leurs engagements aux dépens de l’Agence, alors qu’ils ont les capacités et l’expertise requises pour réaliser par eux-mêmes des projets similaires, comme ils le font habituellement sur l’ensemble du territoire national. La Cour des comptes recommande à ces départements d’accélérer l’élaboration des études préalables nécessaires, de procéder à l’acquisition et à l’assainissement du foncier, de veiller au déblocage régulier de leurs contributions financières à l’Agence et de renforcer leurs équipes au niveau local pour suivre de près l’exécution de leurs projets.
Concernant le ministère de l’habitat et de la politique de la ville, la Cour des comptes constate que la convention spécifique, qu’il a signée avec l’Agence du Nord, n’a été visée qu’en août 2016 et seuls 50 MDH ont été débloqués sur un montant de 220 MDH prévus pour la période 20162017. La Cour recommande au ministère notamment d’accélérer les études pour démarrer les travaux relatifs au projet de confortement et de stabilisation des terrains au quartier Boujibar. Le ministère devrait aussi se mobiliser aux côtés de l’Agence du Nord pour assurer un suivi rapproché des projets relevant de ses prérogatives.
Pour le ministère du tourisme, au vu du retard constaté dans le lancement du programme touristique, la Cour des comptes recommande de renforcer et diversifier les actions de promotion engagées cet été en raison de l’importance du tourisme pour l’économie de la région.
Pour l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, la Cour recommande de sécuriser l’approvisionnement de la région en eau potable qui constitue une source de préoccupation des autorités locales, et de rattraper le retard accusé par l’office dans la réalisation de la station de dessalement ainsi que du projet d’adduction d’eau depuis le barrage de Bouhouda.
Pour l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, la Cour recommande de veiller à la réalisation des deux centres de formation professionnelle à Bni Bouayach et Issaguen pour assurer leur ouverture dès la rentrée prochaine, surtout que les appels d’offres les concernant ont été lancés avec retard et n’ont été adjugés qu’en octobre 2017.
D’autres départements comme l’équipement, l’eau, l’agriculture et les eaux et forêts, bien que leurs projets aient connu un démarrage timide, ont pu accélérer la cadence de leur réalisation, et pour certains, renforcer leurs programmes, ce qui les met dans une position favorable pour réaliser leurs projets dans les délais.
Pour le ministère chargé de l’équipement, la Cour des comptes recommande d’accélérer les projets de désenclavement de la province d’une manière générale, notamment les tronçons routiers relevant du programme "Manarat Al Moutaouassit" dont le budget a été porté de 464 MDH à 714 MDH, et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’achèvement des travaux de la voie expresse Taza-Al-Hoceima dans les meilleurs délais, au regard de son importance pour l’ensemble de la région. Au vu de la sensibilité de la problématique de l’eau dans la région, le ministère doit également accorder une attention particulière aux différents programmes relatifs à l’approvisionnement en eau, portés par le Secrétariat d’Etat, l’Agence du bassin hydraulique et l’Office National de l’électricité et de l’eau potable.
Concernant le ministère de l’agriculture, à fin septembre 2017, un engagement financier de 233 MDH a été déployé couvrant ainsi 182% du programme initial des pistes et 102% de celui de l’arboriculture. Ce dernier axe a connu une accélération après un démarrage difficile dû à la saisonnalité de la plantation des arbres fruitiers et à la nécessité de procéder au groupement des agriculteurs en organisations professionnelles. Concernant le musée océanographique, le foncier étant aujourd’hui identifié, la Cour recommande d’accélérer l’élaboration des études pour assurer le démarrage de ce chantier dans les meilleurs délais. Pour le Haut-commissariat aux eaux et forêts, impliqué dans la réalisation d’un Ecomusée à Al Hoceima et d’un observatoire scientifique marin à Izemmouren, en partenariat avec l’Institut national de recherches halieutiques, la Cour des comptes recommande d’accélérer la réalisation des études spécifiques relatives à ces deux projets qui nécessitent une expertise particulière.
Par ailleurs, il importe de rappeler que des contributions importantes prévues par la Convention au profit du conseil provincial par le ministère de l’Intérieur (1,2 MMDH) et du conseil de la Région par le ministère des Finances (600 MDH) n’ont pas été assorties de projets précis. Et même après la signature de la Convention-cadre, les ministères de l’Intérieur et des Finances n’ont pas procédé, en concertation avec les deux conseils bénéficiaires, à l’établissement de programmes d’emploi pour ces fonds. De ce fait, le ministère de l’Intérieur a dû redéployer sa contribution vers l’Agence du Nord au lieu du Conseil provincial. Quant à la Région, elle a transféré à l’Agence du Nord 250MDH pour financer un programme additionnel routier du ministère de l’équipement. Ces fonds, reçus un an plus tôt du ministère des Finances, sont restés gelés en raison de l’absence d’un programme d’emploi.
"Concernant le ministère de l’habitat et de la politique de la ville, la Cour des comptes constate que la convention spécifique, qu’il a signée avec l’Agence du Nord, n’a été visée qu’en août 2016 et seuls 50 MDH ont été débloqués sur un montant de 220 MDH prévus pour la période 20162017. La Cour recommande au ministère notamment d’accélérer les études pour démarrer les travaux relatifs au projet de confortement et de stabilisation des terrains au quartier Boujibar. Le ministère devrait aussi se mobiliser aux côtés de l’Agence du Nord pour assurer un suivi rapproché des projets relevant de ses prérogatives."
"Pour le ministère du tourisme, au vu du retard constaté dans le lancement du programme touristique, la Cour des comptes recommande de renforcer et diversifier les actions de promotion engagées cet été en raison de l’importance du tourisme pour l’économie de la région. Pour l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, la Cour recommande de sécuriser l’approvisionnement de la région en eau potable qui constitue une source de préoccupation des autorités locales, et de rattraper le retard accusé par l’office dans la réalisation de la station de dessalement ainsi que du projet d’adduction d’eau depuis le barrage de Bouhouda.
Pour l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, la Cour recommande de veiller à la réalisation des deux centres de formation professionnelle à Bni Bouayach et Issaguen pour assurer leur ouverture dès la rentrée prochaine, surtout que les appels d’offres les concernant ont été lancés avec retard et n’ont été adjugés qu’en octobre 2017.
D’autres départements comme l’équipement, l’eau, l’agriculture et les eaux et forêts, bien que leurs projets aient connu un démarrage timide, ont pu accélérer la cadence de leur réalisation, et pour certains, renforcer leurs programmes, ce qui les met dans une position favorable pour réaliser leurs projets dans les délais.
Pour le ministère chargé de l’équipement, la Cour des comptes recommande d’accélérer les projets de désenclavement de la province d’une manière générale, notamment les tronçons routiers relevant du programme "Manarat Al Moutaouassit" dont le budget a été porté de 464 MDH à 714 MDH, et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’achèvement des travaux de la voie expresse Taza-Al-Hoceima dans les meilleurs délais, au regard de son importance pour l’ensemble de la région. Au vu de la sensibilité de la problématique de l’eau dans la région, le ministère doit également accorder une attention particulière aux différents programmes relatifs à l’approvisionnement en eau, portés par le Secrétariat d’Etat, l’Agence du bassin hydraulique et l’Office National de l’électricité et de l’eau potable.
Concernant le ministère de l’agriculture, à fin septembre 2017, un engagement financier de 233 MDH a été déployé couvrant ainsi 182% du programme initial des pistes et 102% de celui de l’arboriculture. Ce dernier axe a connu une accélération après un démarrage difficile dû à la saisonnalité de la plantation des arbres fruitiers et à la nécessité de procéder au groupement des agriculteurs en organisations professionnelles. Concernant le musée océanographique, le foncier étant aujourd’hui identifié, la Cour recommande d’accélérer l’élaboration des études pour assurer le démarrage de ce chantier dans les meilleurs délais. Pour le Haut-commissariat aux eaux et forêts, impliqué dans la réalisation d’un Ecomusée à Al Hoceima et d’un observatoire scientifique marin à Izemmouren, en partenariat avec l’Institut national de recherches halieutiques, la Cour des comptes recommande d’accélérer la réalisation des études spécifiques relatives à ces deux projets qui nécessitent une expertise particulière.
Par ailleurs, il importe de rappeler que des contributions importantes prévues par la Convention au profit du conseil provincial par le ministère de l’Intérieur (1,2 MMDH) et du conseil de la Région par le ministère des Finances (600 MDH) n’ont pas été assorties de projets précis. Et même après la signature de la Convention-cadre, les ministères de l’Intérieur et des Finances n’ont pas procédé, en concertation avec les deux conseils bénéficiaires, à l’établissement de programmes d’emploi pour ces fonds. De ce fait, le ministère de l’Intérieur a dû redéployer sa contribution vers l’Agence du Nord au lieu du Conseil provincial. Quant à la Région, elle a transféré à l’Agence du Nord 250MDH pour financer un programme additionnel routier du ministère de l’équipement. Ces fonds, reçus un an plus tôt du ministère des Finances, sont restés gelés en raison de l’absence d’un programme d’emploi.
A l’issue de l’évaluation de ce programme, et afin de dépasser les dysfonctionnements précités dus essentiellement aux limites du mode de gouvernance, la Cour des comptes recommande ce qui suit : - La Commission centrale de suivi doit être présidée par le ministre de l’Intérieur. Elle doit se réunir sans délai afin de statuer sur tous les problèmes qui entravent le bon déroulement du programme, notamment en termes de mobilisation du financement, d’apurement du foncier et de finalisation des études. - Elle doit aussi veiller à la cohérence d’ensemble du programme aussi bien entre ses propres composantes qu’avec les autres programmes socioéconomiques initiés dans la région (INDH, Fonds de développement rural et des zones montagneuses, Fonds de développement agricole…). - La Commission centrale devrait se réunir selon une fréquence trimestrielle et chaque fois que c’est nécessaire. Elle doit exiger de chaque partie-prenante de désigner un haut responsable comme interlocuteur unique chargé du suivi des projets de son département (rang de Secrétaire général ou de Directeur). - Le comité local devrait se réunir selon une fréquence mensuelle pour suivre de près la mise en œuvre des projets sur le terrain, et instaurer des mécanismes de coordination et de reporting avec des indicateurs appropriés (par projet, sous-programme et programme).
- Une vigilance particulière devrait être accordée aux risques encourus par l’Agence du Nord eu égard au volume important des projets dont elle a désormais la charge et veiller à ce que chaque partie-prenante assume sa part de responsabilité dans l’exécution et le suivi des projets confiés à l’Agence.
Enfin, la Cour des comptes suggère de s’appuyer sur les réalisations du programme "Manarat Al Moutaouassit" pour engager un plan intégré inclusif pour le développement socio-économique de la région.
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Lettre de la Cour des Comptes
- CherkaouiJournal Reproduction. - Pour en savoir plus, voir:
http://cherkaouijournal.weebly.com/morocco-africa-interaction.html
LE TEMPS DES MOISSONS
House Cleaning - Nettoyage a Sec dans le Nord par le Souverain
House Cleaning - Nettoyage a Sec dans le Nord par le Souverain
Le Roi du Maroc Mohammed VI a limogé trois ministres "en raison du retard pris par le programme de développement" de la ville d'Al-Hoceima, théâtre ces derniers mois d'un mouvement de contestation, a annoncé le cabinet royal dans un communiqué.
Les sanctions prises par le roi visent Mohamed Hassad, ministre de l'Education, qui était à l'époque de la signature de la convention de ce programme en octobre 2015 ministre de l'Intérieur, ainsi que les ministres de la Santé Houcine El Ouardi et de l'Habitat Nabil Benabdellah.
Le roi a décidé également de mettre fin aux fonctions de plusieurs autres responsables.
Selon le communiqué, le roi a décidé de notifier aux autres responsables dans le gouvernement précédent "sa non satisfaction, pour n'avoir pas été à la hauteur de la confiance placée en eux par le Souverain et pour n'avoir pas assumé leurs responsabilités, affirmant qu'aucune fonctions officielle ne leur sera confiée à l'avenir".
Remis mardi au roi, un rapport de la Cour des comptes, comportant les résultats et conclusions sur le programme "Al-Hoceima : Manarat Al Moutawassit", démontre que les investigations et enquêtes qu'elle a menées ont confirmé l'existence de plusieurs dysfonctionnements enregistrés sous le précédent gouvernement.
Le rapport révèle également que plusieurs secteurs ministériels et établissements publics n'ont pas honoré leurs engagements dans la mise en œuvre des projets et que les explications qu'ils ont fournies ne justifient pas le retard qu'a connu l'exécution de ce programme de développement.
Le rapport démontre en outre qu'il n'existait ni malversations ni détournements.
Le monarque marocain a demandé au chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, de lui soumettre des propositions de noms pour remplacer les responsables limogés.
En juin dernier, le roi Mohammed VI avait déjà tancé les ministres pour la "non exécution" dans les délais impartis de différents chantiers prévus à Al-Hoceima, épicentre d'un mouvement de contestation réclamant le développement de cette région du nord du Maroc.
Ce mouvement, dit du "Hirak", né après la mort atroce d'un vendeur de poisson le 28 octobre 2016, a conduit à l'arrestation de 200 personnes en mai-juin.
Said El Mansour Cherkaoui 24/10/17
Les sanctions prises par le roi visent Mohamed Hassad, ministre de l'Education, qui était à l'époque de la signature de la convention de ce programme en octobre 2015 ministre de l'Intérieur, ainsi que les ministres de la Santé Houcine El Ouardi et de l'Habitat Nabil Benabdellah.
Le roi a décidé également de mettre fin aux fonctions de plusieurs autres responsables.
Selon le communiqué, le roi a décidé de notifier aux autres responsables dans le gouvernement précédent "sa non satisfaction, pour n'avoir pas été à la hauteur de la confiance placée en eux par le Souverain et pour n'avoir pas assumé leurs responsabilités, affirmant qu'aucune fonctions officielle ne leur sera confiée à l'avenir".
Remis mardi au roi, un rapport de la Cour des comptes, comportant les résultats et conclusions sur le programme "Al-Hoceima : Manarat Al Moutawassit", démontre que les investigations et enquêtes qu'elle a menées ont confirmé l'existence de plusieurs dysfonctionnements enregistrés sous le précédent gouvernement.
Le rapport révèle également que plusieurs secteurs ministériels et établissements publics n'ont pas honoré leurs engagements dans la mise en œuvre des projets et que les explications qu'ils ont fournies ne justifient pas le retard qu'a connu l'exécution de ce programme de développement.
Le rapport démontre en outre qu'il n'existait ni malversations ni détournements.
Le monarque marocain a demandé au chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, de lui soumettre des propositions de noms pour remplacer les responsables limogés.
En juin dernier, le roi Mohammed VI avait déjà tancé les ministres pour la "non exécution" dans les délais impartis de différents chantiers prévus à Al-Hoceima, épicentre d'un mouvement de contestation réclamant le développement de cette région du nord du Maroc.
Ce mouvement, dit du "Hirak", né après la mort atroce d'un vendeur de poisson le 28 octobre 2016, a conduit à l'arrestation de 200 personnes en mai-juin.
Said El Mansour Cherkaoui 24/10/17
Pour une présentation des analyses de Dr. Said El Mansour Cherkaoui sur l'Evolution du Maroc Actuel, voir le contenu du lien suivant:
http://cherkaouijournal.weebly.com/morocco-africa-interaction.html
http://cherkaouijournal.weebly.com/morocco-africa-interaction.html
Homme d'Etat- Pragmatique d'Action
sans Étiquette Politique
Driss Jettou: Bilan et Performance d'un Homme Responsable
Driss Jettou a rempli et même dépassé tous les objectifs chiffrés qu’il s’était assignés lors de son discours-programme devant la Chambre des représentants, le 21 novembre 2002. Redressement et assainissement des entreprises publiques en difficulté:
- - le Crédit industriel et hôtelier (CIH), étaient à deux doigts de la banqueroute,
- - lancement des grands chantiers d’infrastructures,
- - mise en oeuvre des plans Azur (tourisme),
- - Émergence (délocalisations industrielles),
- - construction de plusieurs centaines de kilomètres d’autoroutes, de voies ferrées,
- - lutte contre l’habitat insalubre,
- - programme d’électrification rurale,
- - instauration de l’assurance maladie universelle
Dr. Said El Mansour Cherkaoui - 28 - 10 - 17
Dr. Said El Mansour CherkaouiDr Cherkaoui est titulaire d'un doctorat en économie de l'Université de Sorbonne et de l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine, Paris, France (http://www.iheal.univ-paris3.fr/fr/apropos/historique -et-missions) avec Drs. Frédéric Mauro et Jacques Chonchol, en tant que directeurs de recherche, deux des plus éminents latino-américains .
Dr. Cherkaoui a conduit une recherche qui a dure plus que 14 ans et a rédigé 1400 pages pour sa thèse de doctorat et créa une nouvelle théorie sur le Subcapitalisme basée sur une analyse comparative des interventions des Etats de l'Argentine, du Brésil, du Chili et du Pérou concernant l'utilisation de la dette extérieure et l'attrait de l'investissement étranger pour financier la politique de modernisation, l'initial transfert de la technologie,et le développement régional en Amérique latine ainsi que d'autres pays en développement. des pays et cela afin de se positionner dans le marché international libéral naissant. Pour en savoir plus, voir: Said El Mansour Cherkaoui: Economie politique du subcapitalisme en Amerique Latine: (1830-1930), Argentine - Brésil - Chili - Pérou, 1992 - 403 pages En parallèle, Dr. Cherkaoui a mené un programme de recherche innovant au (CREDAL: http://www.iheal.univ-paris3.fr/fr/apropos/pr%C3%A9sentation-et-missions-du-laboratoire) où il a publié un travail qui fut considérée par des chercheurs français et américains comme innovateur dans la recherche et les publications sur l'Intervention Eco-Financière de l'Etat Brésilien dans le café. Une de ses publications est numérisée par l'Université du Texas. Pour en savoir plus, voir: La relation ambivalente entre l'Etat fédéral et les groupes d’intérêts prives au Brésil dans la premiere moitie du XX siècle,. Institut des Haute Etudes de l’Amérique Latine, 1985 - Agriculture and State - 73 pages American Institute of Entrepreneurship in Africa - AIEA @ Oakland by Dr. Said El Mansour Cherkaoui is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License. |
Dr Cherkaoui a également reçu son Diplôme d'Etudes Approfondies de l'Institut de Recheches Economiques et de Planification en Sciences Prospectives et Politique de la Science, Université Pierre-Mendès France, (UPMF) Grenoble, France avec Dr Yves Barel comme Directeur de Recherche et Mentor. Il a également obtenu un diplôme du deuxième cycle en économie et finance de l'Institut d'études politiques - Sciences Po Grenoble - UPMF, Grenoble, France, où il a étudié sous la direction d'André Uzan. Ses études supérieures se sont concentrées sur l'organisation industrielle, la finance et le rôle économique central de l'État marocain. Il est titulaire d'un diplome des Sciences Po de Grenoble en finance, comptabilité, économie et statistique.
M. Cherkaoui détient également plusieurs certificats techniques et professionnels des États-Unis sur les télécommunications, les technologies de l'information, l'entrepreneuriat, l'enseignement en ligne, les ventes, la gestion commerciale, le commerce international, le commerce international et le commerce avec le Mexique. http://glocentra.weebly.com/dr-said-el-mansour-cherkaoui-bio.html |